Aubusson d’Auvergne, du 17 au 21 juillet 2012
On a bien cru que ce séjour n’aurait pas lieu. Il y avait bien des copilotes, tandémistes ou marcheurs ! Il y avait même un bébé dans les inscrits mais

de pilotes, point assez.

Et puis si : Séverine et Michel nous ont accordé trois jours et on a pu prendre la réservation pour 10 personnes : Séverine, Michel du Juras, mao, Yann,

Laurence, marie-Laure, Jacques, Jean, Jean-Pierre et notre Michel à nous, promu chauffeur du camion loué pour l’occasion.

Sauf que quatre jour avant le départ, notre chauffeur s’est retiré pour raison personnelles.

Seulement, il en faut d’autres pour désarçonner notre antenne ! il y croit encore et cherche et sollicite ! Finalement, c’est Hélène qui va s’y coller,

et va porter pendant tout le séjour, les casquettes de conductrice, marcheuse et tandémiste.

Enfin, le grand jour arrive ! et, venant de différents coins de France, les dix participants se retrouvent autour de la table du dîner, vers 19h30, le mardi

17 juillet.

Le cuisinier a changé depuis la dernière fois mais le repas est toujours aussi copieux et nous le faisons suivre d’une promenade nocturne - une pensée pour

notre ami Bernard.

Mercredi 18 juillet : mise en bouche.

Dans les rangs des cyclos constitués par Mao, Yann, Jean et Jean-Pierre, une grande question se pose : quand ferons-nous le Béal ? Mais on n’ose quand même

pas le faire aujourd’hui. On va plutôt aller à Billon, jolie cité médiévale qu’on ne se lasse pas de visiter. Mais qu’on ne se méprenne pas ! Le parcours

est vallonné et la pause à la crêperie de Billon est bien méritée, tout comme la bière devant le Tour de France à Courpierre.

On a parcouru 60 km et gravi quelques côtes sous un soleil de plomb.

Les marcheurs que sont Laurence, Hélène, Séverine, Michel, Jacques, Marie-Laure, Loévan et Axis, se lancent dans un parcours d’une douzaine de kilomètres

et pique-niquent au gîte. Mais pour eux aussi la journée est chaude et, après déjeuner, chacun vaque à des activités plus sédentaires : qui la sieste,

qui le travail ou la lecture, etc.

Et ce n’est qu’en fin d’après-midi qu’une partie du groupe s’offre un bain au lac d’Aubusson.

La promenade vespérale est plus ardue que la veille : le chemin est plus rocailleux, la distance plus longue, l’allure plus soutenue.

Jeudi 19 juillet : l’incontournable Béal.
. Pour la circonstance, Hélène quitte les marcheur pour se joindre au groupe des cyclistes.

Trois routes sont possibles qui mènent toutes à ce coin de paradis, 1390 mètres d’altitudes et, dans un refuge, une tarte aux myrtilles que les initiés

se rappellent avec délectation.

Aujourd’hui, on va prendre la route la plus courte, par Brugeron. Au bout d’une bonne vingtaine de kilomètres (que de la montée), on s’arrête à Brugeron

pour prendre une boisson. Puis c’est la montée vers le Béal (seulement 11 kilomètres). La route, bordée de sapin et assez peu fréquentée, est très agréable.

La pente, plutôt raide au début, s’adoucit par la suite.

Les marcheurs on également pris la route vers le col, mais en voiture. Ils s’offrent une petite heure de promenade au sommet du Béal, mais sans Séverine,

qui s’est blessée pendant la promenade de la veille au soir.

Puis ils reviennent pour accueillir les cyclistes. Ceux-ci arrivent vers 13h, fiers de leur exploit mais porteurs d’une mauvaise nouvelle : le refuge est

fermé. Pas de bière, pas de tarte. Ils devront se contenter des victuailles que leur présentent leurs camarades marcheurs.

Puis tout le monde redescend vers Chalmazel pour une pause café-boisson-glace. Le plus dur est fait alors on prend son temps. On a laissé partir devant

le tandem Hélène Mao, on fait une photo devant le château.

Puis on envisage le retour. Rendez-vous au lac pour qui veut se baigner.

Ce soir, Séverine et Michel prennent leur dernier dîner au gîte. Ils rentreront demain matin car le devoir les appelle. Alors, ce soir, c’est karaoké !

Vendredi 20 juillet : chacun fait ce qui lui plaît

Au gîte des quatre vents, le petit déjeuner est un moment où on discute avec des gens très intéressants, qui ont toujours de bonnes idées, et les staarpistes

aiment l’idée du jour : manger une truite à Vollore Ville. Il paraît qu’elles sont rudement bonnes !

Quant aux marcheurs, ils ont fait assez de voiture hier. Aujourd’hui, ils délaissent la truite pour une longue promenade avec pique-nique au lac et baignade
tant que le ciel, qui s’assombrit d’heure en heure, le permet.

Au retour, ils passent par la ferme au chèvre pour y acheter du fromage mais personne ne leur répond. Et quand ils rentrent au gîte, déçus, mouillés par
la pluie, c’est pour trouver Jean-Pierre et Mao, tranquillement assis devant le tour de France, une bière à la main.

Jean et Yann sont repartis sur le col du Béal, en courageux cyclistes qui bravent les nuages et les effets parfois négatifs d’un trop copieux repas.

Assis au bar, on pense à eux en regardant l’averse qui tombe dru pendant un bon quart d’heure, puis se calme pour permettre à Laurence de faire son premier
tour de tandem depuis de longues années.

A 19h30, l’arrivée de Yann et Jean sonne l’heure du dîner. Puis il faut se préparer à rentrer à Paris.

Finies les vacances ! Chacun repart avec, au cœur, l’espoir de revenir bientôt au gîte des 4 vents.